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FÒK SA CHANJE

vendredi 16 avril 2010

Pour la réorganisation économique d’Ayiti


Ce texte fusionne certaines idées déjà discutées à travers d'autres textes 

La pauvreté dont souffrait une catégorie de gens en Ayiti il y a une ou deux générations fait tache d’huile sur le tissu social pour affecter toutes les couches indistinctement. Ceux qui étaient pauvres hier le deviennent davantage et ceux qui ne l’étaient pas en souffrent aujourd’hui. Si la faiblesse du pouvoir d’achat dépeint la pauvreté dans une société, la privation des biens matériels et immatériels nécessaires à la vie la détermine. Le fait qu’une catégorie sociale soit apte à se procurer tout ce dont elle a besoin via l’importation ne signifie nullement l’absence de la pauvreté à son niveau. Il suffit que la porte d’entrée soit fermée pour constater qu’elle en est victime autant que les déjà pauvres. Cette privation comme indicateur de pauvreté résulte de l’absence de production locale ou d’une production inappropriée. La cause peut être attribuée à une organisation économique inadaptée qui ne répond pas aux besoins réels de la société. Ce mal chronique dont souffre le pays dépasse toujours l’entendement des autorités compétentes.

La cherté de la vie y sévit, tout ce dont le pays a besoin est importé. Hormis les moyens de production, il y va des produits alimentaires et vestimentaires, de la conception administrative de société, aux moyens de loisirs de la population. Entre temps, le système éducatif se transforme en une machine d’exportation de cadres en utilisant les maigres ressources locales comme carburant. Toutefois, il y a lieu d’espérer quand la conscience des gestionnaires de société est en éveil. Comprenant la nécessité de faire quelque chose et par faute de ressources matérielles, ils laissent tout entre les mains des experts internationaux qui proposent tout sauf ce qui peut concrètement adresser l’intérêt national ou la réalité nationale. Dans tous les cas, il est question de la production nationale pour booster l’économie et élargir la base du pouvoir d’achat. Personne n’oserait penser le contraire, mais comment y procéder est le hic et est fondamental à la conception d’une vision économique globale de la société.

De tout temps, les gouvernements de société confrontent le même problème : l’organisation économique de leur territoire qui débouche sur un ordre de bien-être social marqué par le progrès où tout individu a une chance de réaliser son potentiel humain. L’objectif est de rendre possible ce progrès sans perturber cet ordre de bien-être social. Sachant que l’organisation économique d’une société est fondamentale à une telle réalisation, avant toute chose, un gouvernement responsable doit focaliser ses ressources sur l’agencement du territoire autour d’une échelle d’activités prioritaires. Une telle démarche ferait une allocation efficiente des ressources disponibles pour offrir à tous la possibilité de se trouver une niche d’activités. La base du pouvoir d’achat étant ainsi formée, il en résulte une indépendance économique relative qui rend chacun apte à répondre à un nombre de ses besoins primordiaux. Ce qui n’était pas le cas avant la réorganisation économique du territoire. Les retombées positives seraient symbolisées par une intégration ou une mobilité sociale graduelle avec un apport minimal de l’Etat sur le plan structurel et régulateur.

Dans cette perspective, la proposition faite ici est un canevas générique de réorganisation économique du territoire par la spécialisation des départements dans différentes sphères d’activités économiques. Il va sans dire que la course doit tendre vers un développement socio-économique durable. Ce texte fait l’ébauche d’un modèle de réorganisation économique que tout gouvernement peut s’approprier pour aboutir au progrès recherché en plaçant ses choix d’activités à sa guise. Ce faisant, il :

I : Explique l’essence du développement économique ;
II : Démontre la logique de la spécialisation ;
III : Illustre un modèle de spécialisation pour le pays ;
IV : Propose quelques activités judicieuses capables de porter la réorganisation économique.
I : L’essence du développement économique

Aucun pays n’a pu et ne peut avoir un développement économique durable sans développer son marché local qui dépend d’une structure productive intégrée. Dans ce contexte, planifier ou organiser les différents départements d’un pays afin de créer une structure organique avec des parties interdépendantes est une démarche impérative. Il ne s’agit pas d’une décentralisation des collectivités territoriales prématurée, mais d’une spécialisation de chaque département dans la production d’un bien spécifique que tous les autres départements auront besoin de consommer. Pour y arriver, il faut d’une part déterminer les activités et secteurs ayant une très forte capacité d’engendrer des effets en amont, mais surtout en aval, et d’autre part identifier les départements dotés d’un avantage naturel capable d’héberger certaines activités avec un coût moins élevé chez l’un par rapport à l’autre.

La résultante passe par : le démarrage du moteur de la production locale, le déclenchement d’un processus d’échange intense entre les départements, la propulsion d’autres secteurs, la création continue d’emplois, l’augmentation du pouvoir d’achat, la satisfaction d’une diversité de besoins, et l’élévation du niveau de vie. Dans cet ordre d’idées, toutes démarches visant à : créer quelques milliers d’emplois par une activité productive qui n’a aucun effet d’entraînement sur les autres secteurs ; mettre en place des infrastructures précédant ce système intégré ; investir dans l’éducation ou dans l’humain n’emmènent aucune société nulle part. Loin d’être un non catégorique à ces dernières, c’est plutôt une invitation à faire une allocation efficiente des ressources en déterminant les priorités pour savoir quand produire quoi et à quelle fin. Une approche pragmatique exige qu’une société parte de cette planification mettant en place un système intégré qui automatiquement fera appel à toutes autres choses que la société souhaite réaliser sans brûler les étapes.

II : La logique économique derrière la spécialisation

Partir de la logique d’un développement économique durable oblige un pays à tenir compte de ses capacités naturelles. Etant donné que le cas d’Ayiti impose le secteur primaire comme piste de décollage et que celui-ci souffre d’une déficience physique chronique, une utilisation efficiente du territoire du pays est de mise. Cela nécessite initialement une réforme agraire, pour une meilleure distribution des activités économiques sur le territoire national.

De la réforme agraire

La réforme agraire sera impérative en raison du fait que l’économie du pays doit transiter d’une structure productive de subsistance vers celle d’une économie de grande exploitation principalement pour desservir, en tout premier lieu, le marché local qui est le moteur de tout développement économique.

Une telle structure commande un régime foncier approprié aux objectifs que se fixe le gouvernement. Il sera un mélange du fermage et du métayage où l’Etat sera un fermier qui paie un loyer aux propriétaires des terres qu’il consolide, et un propriétaire intermédiaire qui, reloue les grandes portions aux grands investisseurs pour l’exploitation à grande échelle, et partage éventuellement le rendement suivant les principes du droit de propriété et de l’exploitation des terres établis avec les propriétaires réels. En conséquence, il y aura un regroupement des lopins de terre arable contiguë possédés par plusieurs individus. Cette action doit être entreprise non pour la dépossession absolue des petits propriétaires, mais plutôt pour une demie dépossession pendant au moins une génération. C’est-à-dire, l’Etat entamera une campagne de location de parcelles de terre pour les regrouper sans toucher au droit de propriété des possédants cultivateurs.

Pendant cette période, ceux-ci n’auront aucun droit de décision sur comment ses portions de terre seront utilisées à partir du moment que c’est dans le cadre du programme envisagé. Toutefois, selon leur gré, ils peuvent intégrer le corps des cultivateurs appelés à exécuter le programme comme travailleurs agricoles. Outre le loyer à recevoir annuellement, ils auront à recevoir un revenu mensuel en contrepartie de leur labeur. Dans le cas d’une dépossession absolue, celle-ci sera échelonnée sur 10 ans où les possédants cultivateurs recevront la moitié du rendement annuel des terres ajoutée au salaire mensuel pour leur labeur.

Etant d’accord avec ce principe fondamental, des grandes superficies de terrain seront sujettes à des appels d’offre. Les investisseurs intéressés accompagneront le gouvernement dans son programme de développement économique. Un individu ou plusieurs en association pourront entrer en possession comme nouveau propriétaire temporaire de ces terres dont leurs droits de propriété seront limités et régulés par l’Etat. L’Etat devient le gestionnaire pivot de cette nouvelle structure de propriété et d’exploitation des terres.

De la départementalisation de la production

Ayant regroupé les parcelles de terre suivant le principe énoncé sur tout le territoire, il convient d’identifier la capacité naturelle de chaque département dans une activité productive spécifique. Cette stratégie découle du concept de l’avantage comparatif des coûts de production qui s’explique ainsi : deux régions R1 et R2 ont la capacité de produire deux biens B1 et B2, mais avec des coûts de production différents. Si les coûts de production de B1 sont moins élevés pour R1 que pour R2, R1 se spécialisera dans la production de B1 pendant que R2 s’abstiendra de le produire. Il en est de même si les coûts de production de B2 sont moins élevés pour R2 par rapport à R1. Le coût d’opportunité qui en résulte pour R1 et R2 en se spécialisant respectivement dans la production de B1 et B2 apporte à R1 et R2 un avantage comparatif dans la production des biens correspondants.

Bien que les départements puissent produire les deux biens, ce serait efficient que chacun choisisse de produire le bien qui lui est plus aisé de produire en terme de coût. Le bénéfice qui en dérive est mutuel par le simple fait que techniquement, la spécialisation dote à R1 et à R2 une forte capacité de production allant au-delà de leur satisfaction pour le bien en question. Etant donné que R1 et R2 ont besoin de B1 et B2, ils peuvent échanger le surplus de leur production, aussitôt satisfait, contre le bien qu’elles ne produisent pas. Ainsi, une allocation efficiente des ressources sera faite par le choix des biens à produire, et il sera plus facile de répondre à une diversité de besoins sans qu’on tente de tout produire pour soi-même. Une telle approche peut dissoudre la pratique de production de subsistance pour faire route à la rentabilité, élargir la base du revenu et élever le niveau de vie dans les départements.

III : Illustration du modèle de départementalisation des activités économiques

Il est logique de considérer les différents départements et voir où réside l’avantage comparatif des coûts de production de chaque afin de créer une échelle de priorité en terme de champs d’activités porteurs et de faciliter une meilleure allocation des ressources. Pour raison de simplicité, le modèle représente 4 départements, mais il aurait pu avoir tous les départements du pays.

1. Les rectangles sont les différents départements qui se spécialisent dans la production d’un bien spécifique.
2. Les cercles ou les formes ovales représentent, des points d’échange régionaux (les marchés) où les vendeurs et acheteurs se rencontrent pour vendre et acquérir leurs différents produits.
3. Les rectangles arrondis représentent les marchés locaux de chaque département où seront vendus les produits acquis sur les points d’échange régionaux.
4. Les flèches annoncent le développement du service de transport et de distribution en indiquant :
• le transport des biens du lieu de la production vers les points d’échange locaux, c’est-à-dire les marchés locaux ;
• le transport des biens acquis des marchés locaux, vers les marchés des départements qui ne produisent pas ces biens.
5. Les trois triangles autour des marchés, le secteur bancaire pour faciliter les transactions financières, le secteur public pour la collecte des taxes et d’autres entités du secteur service comme santé, éducation, sécurité publique, immobilier, loisirs etc.

 Modèle de départementalisation de la production



Modèle de départementalisation de la production
Illustration réalisée par Jean Gilles Wilkins, Jean Peterson, Grégoire Ducamelle, Gervil Jemina et Cinéas Rodeline, qui sont des étudiants de l'INAGHEI, la faculté des sciences administratives et politiques de l'Université d'Etat d'Haiti.

 
 Les effets de la départementalisation

La départementalisation étant mise au point, les secteurs capables de produire des effets en amont et en aval y étant placés, et des activités à haute intensité de main-d’œuvre étant choisies, l’intégration structurelle des secteurs sera automatique. Les producteurs d’un département se spécialisant dans la production d’un bien et qui ont aussi besoin des biens produits par les autres départements se voient dans la nécessité de se rencontrer dans un lieu commun pour entreprendre des transactions marchandes. Telles sont les conditions de développement du marché intérieur d’un département, du marché commun entre deux départements et d’un marché plus large entre trois ou plusieurs autres départements. L’intensification des échanges induit non seulement le besoin de transport et de communication entre les différents départements pour accéder les marchés, la présence du secteur bancaire dont la fonction principale serait de faciliter les transactions financières entre les acheteurs et vendeurs au niveau de chaque marché, mais aussi l’implantation des bureaux publics capables de percevoir des taxes sur les transactions marchandes.

A quoi servent les routes si ce n’est pas pour acheminer les marchandises d’un département à l’autre ou vers un marché commun ? Construire des routes reliant toutes les parties du pays sans la logique d’échange de biens économiques entre les départements ne fait que bidonvilliser davantage la capitale faussement perçue comme la terre promise. A quoi servent les banques dans des lieux où les activités productives et le revenu des gens sont presque nuls ? Une banque se sert des dépôts d’épargne des gens pour alimenter les projets d’investissement des entrepreneurs et gagner en retour. Peut-on parler d’épargne quand les activités des gens ne sont que des activités de subsistance rapportant un revenu sans possibilité d’épargne ? A quoi sert la présence d’un bureau de la direction générale des impôts (DGI) dans différents coins du pays quand les transactions marchandes sont pratiquement absentes et qu’il n’existe pas un système fiscal compréhensif rationnel ?

Pas avant que ces activités économiques préalables existent, il est absurde de penser à la multiplication des routes, à l’expansion des banques dans tous les coins du pays et à une décentralisation du service public. L’histoire des peuples montre que les activités économiques nécessitant l’échange précède le transport, le service bancaire et la collecte des taxes. Leur mise en place y est toujours directement liée. Il ne faut pas confondre la porte de sortie à la porte d’entrée.

IV : Secteurs d’activités porteurs de la réorganisation économique

L’état de pauvreté relative marquant le peuple ayitien peut bien faire rêver au mode de vie des autres qui ont déjà franchi les étapes. Le retard constaté et l’impatience de remonter la pente étape par étape ne justifient pas la persistance dans l’ignorance des principes cardinaux devant assurer le développement économique du pays. Il importe d’entreprendre des activités à haute intensité de main-d’œuvre pendant au moins deux générations selon la demande de la société, et qui requièrent une forte interaction entre les différents agents économiques. Ces activités initiales doivent être ciblées comme celles capables d’engendrer des effets d’entraînement en amont et en aval. Ainsi, les secteurs dépendants (secondaire et tertiaire) seront propulsés. Toute tentative de développement économique contraire à ce mode de réflexion n’emmènera nulle part.

Le rôle du gouvernement dans tout ça est de planifier ce développement pour montrer étape par étape comment Ayiti va s’engager dans ce processus de réorganisation économique. Chaque chose en son temps : il est absurde de parler de la construction des routes sans l’intensification de l’échange entre les différents départements. Il est absurde de parler de l’expansion des banques et de la décentralisation des services publics sans l’intensification des activités marchandes au sein même des différents départements. Le retard du pays et le besoin d’avancer ne veulent pas dire qu’il faut s’engager dans des entreprises palliatives imposant un retour vers la case départ. Il est absurde de réduire le développement économique durable juste à la création de quelques milliers d’emplois et à la mise en place des infrastructures modernes. Tout cela est réalisable sans le développement économique qui lui-même dépend de l’intégration structurelle des activités économiques pour être durable.

Le besoin d’un canevas directeur

Donc, repenser l’organisation économique du pays nécessite un canevas directeur capable d’impliquer les différents agents économiques dans le processus du développement durable qui dépend nécessairement du développement du marché local. Comme la départementalisation de la production est prônée, le choix des activités doit être fait en terme de priorité et d’objectifs pratiques que se fixe le gouvernement suivant un calendrier flexible. Sachant qu’il est impossible de résoudre le social sans le progrès économique, le gouvernement doit rendre prioritaires toutes démarches favorisant la production.

Au temps initial et avec les moyens du bord, quelques prêts affectés de manière appropriée, des sacrifices consentis, et la priorité placée sur les activités productives génératrices d’emplois, les retombées seront immédiates. S’agissait-il du social, il faudrait longtemps pour en tirer des bénéfices. Ce serait des fonds dépensés sans possibilités immédiates de revenu privé et public pendant au moins une génération. Toutefois, il sera promu sur l’échelle de priorité par rapport à l’économique dans un autre temps, suivant que ce dernier nécessite moins d’accompagnement du gouvernement. Ceci dit, l’économique et le social feront toujours partie de l’agenda du gouvernement simultanément, mais avec une allocation budgétaire moindre par rapport à l’autre dans le temps.

Comme le souci du gouvernement serait d’élever la production nationale pour absorber la force du travail évaluée à près de 3 000 000 d’individus, le pivot d’un canevas directeur aurait pu être la création de 1 million d’emplois sur 4 ans à raison de 250 000 par année. Ce ne serait possible que par la promotion des activités à haute intensité de main d’œuvre qui nécessitent un fort degré de transformation sur différents maillons d’une chaîne industrielle. Vu que le marché local serait le point focal, la politique de production viserait à faire renaître les industries locales dont les biens-cibles seraient ceux qui sont renouvelables et que la population indistinctement en a besoin. Dans ce cas, la stratégie industrielle la mieux appropriée est la substitution à l’importation. Ainsi, le pays cesserait d’importer ces biens pour les fabriquer dans le pays dont le processus impliquerait un nombre incalculable de travailleurs.

Dans une telle perspective, les industries textile et de chaussure peuvent être envisagées pour un départ. L’industrie textile à elle seule formerait une chaîne de cinq maillons au moins qui sont la production du coton au niveau de l’agriculture, la transformation du coton en fil, celle du fil en tissu et celle du tissu en vêtement. De la préparation du coton pour la filature, peut dériver une industrie de huilerie grâce à la transformation des graines de coton. De son côté, l’industrie de chaussures implique l’élevage des animaux dont les peaux acheminées vers la maroquinerie seront transformées par la suite en chaussure et en une variété de produits en cuir. Parallèlement, de l’élevage peuvent dériver automatiquement une laiterie pour traiter le lait et produire des biens dérivés, et l’industrie de la viande. Il importe de signaler ces deux industries en raison de leur potentiel de dynamiser le secteur primaire et de propulser les secteurs secondaire et tertiaire dans la production de biens locaux pour la consommation locale. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’en existe pas d’autres.

Les secteurs d’activités porteurs avec une forte capacité de génération d’emplois via les effets d’entraînement en amont et en aval, étant identifiés, l’évaluation de l’espace géographique du pays faite pour rendre effective la départementalisation de la production, la réorganisation économique est clairement définie. Il reviendrait au gouvernement de faire la promotion de sa vision et de comment il souhaite la mettre en œuvre. Reconnaissant le fait qu’il n’est pas un acteur direct, il inviterait le secteur privé à s’y engager pour déterminer le département et l’axe d’activités qui l’intéressent le plus ou qui semble le plus apte à lui permettre de maximiser son profit. Des politiques fiscales incitatrices seraient mises en œuvre pour attirer les investissements et permettre aux investisseurs de s’enrichir. C’est alors que la détermination du gouvernement de jouer sa fonction d’agent de sécurité pour protéger les gains et propriétés de chacun servirait concrètement à la relance économique.

Jean Poincy
Février 2008

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